Vous ętes un beau ciel d'automne, clair et rose !
Mais la tristesse en moi monte comme la mer,
Et laisse, en refluant, sur ma lčvre morose
Le souvenir cuisant de son limon amer.
Ta main se glisse en vain sur mon sein qui se pâme ;
Ce qu'elle cherche, amie, est un lieu saccagé
Par la griffe et la dent féroce de la femme.
Ne cherchez plus mon cur ; des monstres l'ont mangé.
Mon cur est un palais flétri par la cohue ;
On s'y soűle, on s'y tue, on s'y prend aux cheveux
Un parfum nage autour de votre gorge nue !
O Beauté, dur fléau des âmes ! tu le veux !
Avec tes yeux de feu, brillants comme des fętes,
Calcine ces lambeaux qu'ont épargnés les bętes !
Mais la tristesse en moi monte comme la mer,
Et laisse, en refluant, sur ma lčvre morose
Le souvenir cuisant de son limon amer.
Ta main se glisse en vain sur mon sein qui se pâme ;
Ce qu'elle cherche, amie, est un lieu saccagé
Par la griffe et la dent féroce de la femme.
Ne cherchez plus mon cur ; des monstres l'ont mangé.
Mon cur est un palais flétri par la cohue ;
On s'y soűle, on s'y tue, on s'y prend aux cheveux
Un parfum nage autour de votre gorge nue !
O Beauté, dur fléau des âmes ! tu le veux !
Avec tes yeux de feu, brillants comme des fętes,
Calcine ces lambeaux qu'ont épargnés les bętes !